La France occupée.





Le Champ du Feu .















Voilà quelques années que j'ai changé de secteur d'activité professionnelle, le précédent ayant été pratiquement décimé. J'ai eu la faiblesse de conserver ma carte d'adhérent à la CGT. J'ai préférer m'affilier à la grande masse des syndiqués plutôt que de m'encarter dans un improbable groupuscule gauchiste . J'ai donc gardé ma taule syndicale d'avant dans l'espoir de recevoir un mot d'ordre de grève générale dans ma boîte aux lettres. Car depuis le début de la crise financière, ce ne sont pas les motifs qui manquent, n'est-ce pas? J'ai bien sûr reçu le matériel militant de base et une invitation à une manifestation traîne savate, le minimum syndical. Mais l'avantage que procure la carte de syndiqué, c'est de pouvoir formuler une critique légitime envers son syndicat. Car combien de fois je fût en butte à des syndicalistes qui éludaient les questions gênantes en blâmant le désengagement des masses laborieuses des syndicats. Mais, hé camarade ! Cela fait vingt ans que je l'ai ta putain de carte ! Déjà avant c'était pas glorieux, mais là j'en regrette presque l'époque des staliniens ! Jamais je n'ai vu les directions de centrales syndicales couchées à ce point ! C'est peut-être bon signe. Les directions des grosses centrales sont tellement actives que même les chercheurs au CNRS s'en aperçoivent. Maintenant, il paraît qu'il reste les Indignés ou Occupyfrance, pourquoi pas, à titre personnel j'ai horreur des anglicismes. De plus, la France est déjà occupée par le FMI et ses amis, ils auraient pu choisir un autre nom. Bon au diable le flacon, pourvu qu'on ai l'ivresse.

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