Endiguer le mécontentement social

Place Kleber . [ Strasbourg ]


Je constate que la CGT ne tient plus le haut du pavé à la SNCF. Samedi dernier, j'ai eu la surprise de me retrouver confronté à l'absence du train qui devait me conduire dans un petit village d'Alsace connu pour sa bière. J'avais l'intuition que cette grève n'était pas à l'initiative de la centrale de Montreuil, j'avais vu juste.

C'est bien la première fois que je constate une grève aux chemins de fer qui ne soit pas soutenu par la CGT. Si elle n'a pas réussi à bloquer le trafic ferroviaire, cette grève a sérieusement perturbé les liaisons de type RER dans la région. Et il paraît que ce n'est pas fini.

Si SUD rail a réussi une partie de son pari, c'est devenu un syndicat incontournable, capable de se faire voir et entendre. Cela veut dire que Thibault va échouer. C'est une intuition purement subjective que me procure les propos d’Alain minc. Ce dernier a félicité le secrétaire général de la CGT et d'autres et «constate qu'au printemps leur sens de l'intérêt général a été impressionnant pour canaliser le mécontentement».

Mais pourquoi fraudrait-il endiguer le mécontentement social, si ce n'est pour faire perdurer une politique qui a fait les preuves de sa nocivité? Le camarade Thibault est soit un inconscient ou alors un individu de peu de moralité.

Il faut que je pense à récupérer mes timbres de cotisation de cégétiste, c'est mon côté timbré.