Ni droite, ni gauche, direction la gamelle.





Place des Orphelins . [ Strasbourg ]



Il se trouve quelques littérateurs qui cherchent à se singulariser sur l'immensité de la toile. Bien sûr, tout le monde veut briller en société, à commencer par votre serviteur. A défaut de briller, j'espère formuler des appréciations sur ce monde qui ne tombent pas trop loin de la vérité. Mon champ d'exploration du réel est du domaine politique. C'est tout là le défaut de la démocratie que dénoncer Platon. Tout le monde se mêle de politique alors qu'il se peut que la majorité n'y connaisse rien dans la conduite des affaires de la cité. Mais laissons Socrate et Platon pour l'instant et revenons sur la démocratie française du XXI siècle.

Je disais que quelques personnes cherchaient à se détacher de la plèbe. Le sujet étant notre petit président, il se trouve que je suis loin de briller par mon originalité en le fustigeant quotidiennement. On peut même dire que fait parti du lot commun, cela ne m'offusque en aucune manière.

Ce qui est le plus gênant, c'est de traiter de qualités que notre président n'a pas. Monsieur Cormary laisse entendre que le mari de madame Bruni gauchit la droite et droitise la gauche. Or cet état d'indistinction existait déjà avant le sacre du petit président.

On peut même dire que c'est Jospin qui va parachever cette fameuse droitisation de la gauche. Tout se souvient des paroles du socialiste aux ouvriers de Moulinex : l'Etat ne peut pas tout. Tout était dit. Et si notre président gauchit la droite, ce n'est qu'en incorporant le personnel socialiste le plus pressé d'aller à la gamelle. C'est donc un gauchissement qui n'a rien d'idéologique.




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