Les peupliers

Route des Romains . [ Strasbourg ]


Suite à l'allocution du mari de Carla Bruni, on ne compte plus les journaux qui dénoncent les mensonges contenus dans sa performance du jeudi 5 février. Aujourd'hui c'est le Monde qui pointe du doigt les bons mots de notre mini président. D'après ce dernier, notre beau pays aurait fait la part plus belle à l'industrie que nos amis anglais. C'est faux nous dit le Monde, chiffres à l'appui. Je signale la chose, car ce n'est pas le premier article qui signale les grossières inexactitudes proférées par notre président à talonnettes lors de ce fameux jeudi. Au final, il semble plus facile de déceler le pieux mensonge que la sainte vérité dans les propos de monsieur Sarkozy.

Mais est-ce étonnant? Non, bien entendu. Les Français attendaient peut être une personne à poigne, sachant prendre les problèmes à la racine. L'ennui, c'est que l'on commence à se rendre compte que ce sont des personnalités comme Sarkozy qui constituent la source du problème. Il ne s'agit pas là de diaboliser la vilaine droite. Car c'est c'est toute une époque et une façon de penser qui sera convoquée devant le tribunal de l'histoire. Songeons un instant à l'actuel président du Fond Monétaire International. Ayons une pensée émue pour la montre de Julien Dray.

Le monde n'a pas besoin de dirigeants qui ont soutenu le système qui nous mènent vers le gouffre. On ne peut plus se contenter de réformer, pour des crises inédites il faut des hommes nouveaux. Les conditions de sortie de crise résident dans la capacité des peuples à reléguer les élites défaillantes dans les poubelles de l'histoire.

Certes, quand je parle de sortie de crise, je ne parle d'une entrée dans un paradis. Mais je suis persuadé que le maintien d'équipes qui ont fait preuve de leur manque de prévoyance nous conduira vers une crise encore plus profonde, dans une véritable ornière. Comme dit, le dicton, il faut battre le fer tant qu'il est chaud.

Le tout est de savoir, ce qu'il faut promouvoir à l'avenir. Et là je ne vous cache pas que c'est une autre paire de manche.