La dette à Danton

Rue de l'Arc en Ciel.

N'écoutant que les appels récents pour restaurer l'idendité nationale, il m'a semblé judicieux de me plonger dans la lecture des contemporains de la création de notre étendard tricolore. Ceci, dans le but de réduire la dette de l'Etat et celle du citoyen par la même occasion, pour tout dire la mienne. Car qui paye ses dettes s'enrichit.

« Le peuple depuis longtemps ne vit que de ses larmes. Le peuple lui seul a combattu pour la liberté. Le peuple en a été le plus mal récompensé; les boutiquiers et les richards ont désiré la Révolution pour jouir des privilèges des nobles et des prêtres et s'approprier leurs biens. Ils ont aujourd'hui six milliards : eh bien! s'ils ne payent la dette de l'Etat, s'ils ne font pas disparaître la quantité d'assignats qui font hausser les denrées à un prix exhorbitant, si les sans culottes ne jouissent pas à leur tour de la Révolution, nous recommencerons contre les riches et les financiers la même Révolution que nous avons faite avec eux contre le clergé et la noblesse. »

Georges Jacques Danton, Les nouveaux privilèges, discours devant le club desJacobins (août 1793).

Notre glorieux passé regorge de pensées pleines de bon sens pour faire face aux défis d'aujourd'hui. Vive la France! Vive les dettes! Vive Danton!

Au fait, je ne sais même pas à qui je dois tout ce pognon…