Les experts en communication sont un peu à la traîne

"Raymond Soubie, donc : « Les manifestations lorsqu’elles ne dégénèrent pas n’ont pas tellement d’influence sur les gouvernements ». Soit : un constat d’évidence. Un aveu implicite. Et un conseil à méditer." ( source )

«Il y a beaucoup de colère et d'incompréhension. Ca ne passe pas du tout dans les rangs», a ainsi confié à l'AFP Yves Lefebvre, secrétaire général de l'Unité-SGP-FO. Selon lui, le cliché du chef de l'Etat n'est rien d'autre qu'«une marque de défiance et de mépris à l'égard de ceux qui lui ont permis d'être encore président» grâce à leurs actions de maintien de l'ordre, «du 1er décembre 2018 et de mars 2019, au moment où la République vacillait» pendant la crise des Gilets jaunes. «On attend autre chose d'un président. C'est scandaleux. On se demande s'il y a des conseillers en communication à l'Elysée»

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«Il y a beaucoup de colère et d'incompréhension. Ca ne passe pas du tout dans les rangs», a ainsi confié à l'AFP Yves Lefebvre, secrétaire général de l'Unité-SGP-FO. Selon lui, le cliché du chef de l'Etat n'est rien d'autre qu'«une marque de défiance et de mépris à l'égard de ceux qui lui ont permis d'être encore président» grâce à leurs actions de maintien de l'ordre, «du 1er décembre 2018 et de mars 2019, au moment où la République vacillait» pendant la crise des Gilets jaunes. «On attend autre chose d'un président. C'est scandaleux. On se demande s'il y a des conseillers en communication à l'Elysée»

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 Le résultat du maintien de l'ordre des manifestations qui dégénèrent et qui influence un tant soit peu le gouvernement se chiffre en des milliers d'interpellations plus ou moins musclées, des centaines de blessés graves dont quelques dizaines de mutilations. On n'imagine mal la police se mettre à dos la population de son propre chef, pour obtenir un tel résultat il faut un ordre du préfet qui lui même a des ordres venus de plus haut, cela s'appelle la chaîne de commandement.

Il y a quelques jours notre président posait avec un polo à manche courte imprimé qui dénonçait les éborgnements dus aux tirs de la police. Je comprends la colère de certains syndicats de policiers, les hommes en bleu lui sauve sa place et il ne trouve rien de mieux à faire pour communiquer avec le public amateur de bande dessinée que de jouer au jeune branché pour se dédouaner.

Le résultat ne s'est pas fait attendre, ce fût une protestation presque générale des représentants syndicaux de la Police où ils ont rappelé que les opérations de maintien de l'ordre n'étaient pas une passe-temps pour tromper l'ennui aux commissariat mais un moyen pour protéger le sommet de l'Etat.

C'est pour avoir rappelé ce type de trivialité en déclarant que le gouvernement ne tient plus que par la police qu'un policier s'est fait suspendre six mois sans salaire. C'est vrai que ce gouvernement ne tient que par sa police car à voir le taux de participation au législative qui est passé largement en-dessous des 50% on ne peut pas dire que ce gouvernent soit soutenu par la population.

Les différentes réformes amènent des reliquats de contestation qui s'ajoutent et qui ne sont pas près à se rendre au bon vouloir d'un pouvoir déconnecté. Et on ne compte plus la liste des bévues que les forces de l'ordre sont amenées à commettre, elles augmentent avec le nombre d'intervention. Une des dernières en date fut de sortir des femmes et des retraités d'une église à Toulouse par les CRS. 

A ce rythme là Macron ne pourra plus que compter sur la stratégie du pourrissement du conflit social conduite par Martinez pour sauver son fauteuil.
«une marque de défiance et de mépris à l'égard de ceux qui lui ont permis d'être encore président» grâce à leurs actions de maintien de l'ordre, «du 1er décembre 2018 et de mars 2019, au moment où la République vacillait»

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«Il y a beaucoup de colère et d'incompréhension. Ca ne passe pas du tout dans les rangs», a ainsi confié à l'AFP Yves Lefebvre, secrétaire général de l'Unité-SGP-FO. Selon lui, le cliché du chef de l'Etat n'est rien d'autre qu'«une marque de défiance et de mépris à l'égard de ceux qui lui ont permis d'être encore président» grâce à leurs actions de maintien de l'ordre, «du 1er décembre 2018 et de mars 2019, au moment où la République vacillait» pendant la crise des Gilets jaunes. «On attend autre chose d'un président. C'est scandaleux. On se demande s'il y a des conseillers en communication à l'Elysée»

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