Un itinéraire classique
En sortant du marché je reconnais une figure de la vie militante de Strasbourg, le cursus est maintenant classique, on débute en politique avec la Ligue Communiste Révolutionnaire ancêtre du Nouveau Parti Anticapitaliste, on passe chez les Europe Ecologie Les Verts le parti où passa Daniel Cohn-Bendit et on a une place au conseil municipal, et maintenant pour faire gagner la gauche aux municipales on tracte pour le parti socialiste.Nous sommes là dans le cadre d'un itinéraire classique, peut-être est-ce la fin de ce type de carrière, ce parcours n'est déjà plus possible pour les jeunes générations. Et maintenant en voyant le parcours des députés macroniens, pour certains on sentait qu'il leur manquait une éducation politique effectuée dans la Jeunesse Communiste Révolutionnaire. Car on peut penser ce qu'on veut veut de groupuscule trotskiste mais c'était avant tout une machine à former des cadres ou plus crûment des commissaires politiques. Maintenant que le NPA héritier de la LCR a loupé le coche avec les Gilets Jaunes en les identifiants dans les premiers temps comme un mouvement réactionnaire, on sent que l'appareil est déjà sérieusement rouillé.
J'en profite pour dire ce qui suit en matière de militants n'est pas foncièrement mieux, en visitant le site Lundi Matin j'ai lu un article d'un travailleur sexuel qui s'adressait à la communauté LGBT et quelques consonnes pour les exhorter à s'emparer du sujet des retraites, le moins que l'on puisse dire et que cela n'était pas gagné d'avance. Ensuite quand j'aperçois sa candidature dans une liste électorale du parti socialiste et des écologistes de gouvernement je souris un peu. C'est peut-être sa qualité de travailleur sexuel LGBT qui a amené un site de gauche radicale à publier sa prose et qui a couvert ses louches démarches électoralistes, généralement ce genre de parcours était rédhibitoire dans le petit cercle de la gauche de la gauche, comme quoi tout fout le camp.Une autre explication pourrait être que le niveau a singulièrement baissé, je ne me prononcerais pas sur le niveau de connaissance mais plutôt sur celui d'une envie sauvage de changement de société. C'est à dire que les syndicats et groupuscules gauchistes ont tous tablé sur le changement sociétal à défaut du changement de société et qu'ils se retrouvent peu ou prou en dernière instance reconnaître comme une certaine normalité et légitimité aux réformes qu'ils prétendent combattre. Quand à la forme du combat actuel, elle semble être la même que celle des réformes de 2010, c'est à dire que le retrait de la réforme n'est pas vraiment en ligne de mire. Cependant il faut se méfier car les syndicats jouent sur ce coup là leur lente mort sociale .
Je note aussi que la CGT qui est mon syndicats semble avoir beaucoup de cadres gauchistes, j'en veux comme preuve le type de slogans et de discours émanant des camionnettes, j'en conclue que si les manifestations ne débordent pas c'est qu'il y une volonté de ces cadres gauchistes que tout se passe calmement pas en dépit des belles paroles proférées par les mégaphones. Et si tout se passe dans le calme pourquoi le gouvernement devrait retirer la réforme, on peut se le demander. Dans le temps on incriminait les staliniens quand les grèves étaient étouffées, ils avaient la main mise sur la puissante centrale, mais maintenant que les staliniens sont rangés quelque part dans la réserve d'un musée folklorique on pourrait quelques questions sur qui errent dans les bureaux de la CGT. Car quand des communiqués de presse quasiment similaires émanant de la CGT et NPA à propos du début des manifestations des Gilets Jaunes il y a lieu de se poser certaines questions d'autant plus que ces organisations ont leurs sièges dans la même ville.
Donc en toute logique, si la réforme passe il ne faudra pas oublier ceux qui étaient aux commandes de la pseudo contestation.
J'en profite pour dire ce qui suit en matière de militants n'est pas foncièrement mieux, en visitant le site Lundi Matin j'ai lu un article d'un travailleur sexuel qui s'adressait à la communauté LGBT et quelques consonnes pour les exhorter à s'emparer du sujet des retraites, le moins que l'on puisse dire et que cela n'était pas gagné d'avance. Ensuite quand j'aperçois sa candidature dans une liste électorale du parti socialiste et des écologistes de gouvernement je souris un peu. C'est peut-être sa qualité de travailleur sexuel LGBT qui a amené un site de gauche radicale à publier sa prose et qui a couvert ses louches démarches électoralistes, généralement ce genre de parcours était rédhibitoire dans le petit cercle de la gauche de la gauche, comme quoi tout fout le camp.Une autre explication pourrait être que le niveau a singulièrement baissé, je ne me prononcerais pas sur le niveau de connaissance mais plutôt sur celui d'une envie sauvage de changement de société. C'est à dire que les syndicats et groupuscules gauchistes ont tous tablé sur le changement sociétal à défaut du changement de société et qu'ils se retrouvent peu ou prou en dernière instance reconnaître comme une certaine normalité et légitimité aux réformes qu'ils prétendent combattre. Quand à la forme du combat actuel, elle semble être la même que celle des réformes de 2010, c'est à dire que le retrait de la réforme n'est pas vraiment en ligne de mire. Cependant il faut se méfier car les syndicats jouent sur ce coup là leur lente mort sociale .
Je note aussi que la CGT qui est mon syndicats semble avoir beaucoup de cadres gauchistes, j'en veux comme preuve le type de slogans et de discours émanant des camionnettes, j'en conclue que si les manifestations ne débordent pas c'est qu'il y une volonté de ces cadres gauchistes que tout se passe calmement pas en dépit des belles paroles proférées par les mégaphones. Et si tout se passe dans le calme pourquoi le gouvernement devrait retirer la réforme, on peut se le demander. Dans le temps on incriminait les staliniens quand les grèves étaient étouffées, ils avaient la main mise sur la puissante centrale, mais maintenant que les staliniens sont rangés quelque part dans la réserve d'un musée folklorique on pourrait quelques questions sur qui errent dans les bureaux de la CGT. Car quand des communiqués de presse quasiment similaires émanant de la CGT et NPA à propos du début des manifestations des Gilets Jaunes il y a lieu de se poser certaines questions d'autant plus que ces organisations ont leurs sièges dans la même ville.
Donc en toute logique, si la réforme passe il ne faudra pas oublier ceux qui étaient aux commandes de la pseudo contestation.
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