Pour se dégourdir les doigts
Trégastel
Pour l'instant, le monde politique s'enfonce de plus en plus vers l'insignifiance, tandis que la question du travail reste dans la rubrique des chiens écrasés. La réponse face à la montée de la dégradation des conditions de travail est traitée comme une résultante normale et inéluctable du monde moderne. En un mot, cela serait presque une évolution logique vers le progrès, c'est un effort à consentir pour ne casser définitivement la machine. Aussi provocatrice que que peut sembler cette impression, force est de constater qu'il n'existe pas de force politique capable de s'attaquer cette problématique. Je ne parle pas des partis de droite, la réponse à la question est toujours la même, les solutions toujours les mêmes : augmentation du travail, dérégulation du marché du travail et ainsi de suite. Non je veux parler des partis de "gauche" qui remettent consciencieusement le problème sous le tapis. Après le tournant de la rigueur de 1983, on pourra souligner que le sujet des partis de gauche aura été de mettre l'accent sur l'antiracisme pour aboutir des théories racialistes. C'est là l'origine du parfum qui flotte sur la majorité des sujets qui sont abordés par la classe politique. Trente ans après, les potes de SOS racisme sont aux manettes et la situation ne s'est pas améliorée pour les travailleurs. C'est ce qui me fait penser que l'on est peut-être dans une fin de cycle.
Commentaires
"Je ne vois pas la différence qui existe entre la citation ci-dessus et ce que dit le célèbre crétin Baudrillard quand il parle de la société de consommation ou des simulacres. Il faut quand même rendre à Baudrillard ce qui revient à Baudrillard quand il répondit fort bien à la pub d'une banque dont j'ai déjà oublié le nom et qui disait « Votre argent m'intéresse. Donnant, donnant. Vous me prêtez votre argent, je vous prête ma banque. » : « Donnant, donnant, vous me prêtez vos fesses, je vous encule. » C'est effectivement ce que disait cette pub et que tout le monde avait parfaitement compris, comme quoi l'essence paraît parfois."
Et je trouve le jugement de Baudrillard sur le rôle que je joue Le Pen dans la société française parfaitement éclairant. C'est mon droit, non? Maintenant, je vois que ces questions vous dépassent, et il vaudrait pour vous de lire " De la conjuration des imbéciles ", il parle de vous.
http://www.amazon.fr/De-conjuration-imb%C3%A9ciles-Jean-Baudrillard/dp/2910170594
Quant à dénicher le «lepenisme honteux», voici là un sport de socialiste sauce Valls et Moscovici.