En attendant.







Saint-Nabor.







Un de mes contradicteurs s'escrimait à m'envoyer des commentaires, dans l'un d'eux, il affirmait que l'intervention étrangère en Syrie relevait du fantasme (1). Il ne considérait sans doute comme seule intervention étrangère possible et digne de ce nom la venue de la cavalerie américaine avec bombardement à haute altitude. Or des étrangers armés, c'est à dire des non syriens combattants en Syrie, il y en a . Et pour combattre il faut des armes, et ces armes ne sont pas toutes issues des arsenaux syriens. Elles passeraient principalement par la Jordanie et la Turquie. Celui qui livre des armes ou donne un soutien d'ordre logistique à une des parties en conflit intervient dans le conflit. Pour une intervention plus musclée des forces occidentales, il semble qu'il faille attendre que la situation mûrisse (2). Petit à petit se tisse comme une série de prétextes qui laisse entrevoir la possibilité d'un durcissement de la guerre civile et une implication plus officielle des pays occidentaux dans le conflit syrien.


(1) Les Etats-Unis contrôlent la fourniture aux rebelles d'armes légères, qui viennent principalement du Qatar et d'Arabie saoudite, via la Turquie. Mais Washington ne livre que du matériel de vision et de transmission, des moyens d'entraînement ainsi que de l'aide humanitaire. Les Américains maintiennent un embargo sur la fourniture d'armes antiaériennes, par crainte de les voir utilisées contre eux dans le futur. [ Source ]


(2) "Cela ne veut pas dire qu'on va ou veut le faire. Ce sont des options qui doivent être envisagées avec les partenaires, avec la communauté internationale", a nuancé M. Hagel lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue britannique, Phillip Hammond. "Ce ne sont pas des situations figées. On doit toujours envisager différentes options en fonction de la réalité sur le terrain, en fonction de l'objectif à atteindre", a-t-il ajouté. [ Source ]

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