Bousculade au portillon
Rue de Rome . [ Strasbourg ]
Sarkozy cumule la concurrence de deux anciens premiers ministres issus de son propre camps pour les présidentiels de 2012. Il semblerait que la droite ait décidé de mettre un plan B en route. Cela est d'autant plus compréhensible en
regard des agissements de ce qui nous sert de président de la République.
Ce ne sont pas les frasques lamentables dont le petit Nicolas nous a gratifié depuis plus de deux ans qui motivent les barons de l'UMP. Ces derniers ont senti le vent du boulet lors des dernières élections régionales. Ils sont près à sacrifier notre petit président pour garder la main. C'est ainsi que nous avons vu Copé, Longuet et Juppé tirer à boulet rouge sur l'injustice du bouclier fiscal, cela ne mange pas de pain. Il s'agit que d'un manque à gagner d'un demi milliard, ce n'est rien par rapport aux vingt milliards que les banques ont économisé grâce à l'aide généreuse du contribuable. Quel beau sauvetage ce fût, mais là le trio est moins loquace.
Comme on le voit, notre petit président risque d'être la victime sacrificielle de son parti. Or c'est ce même parti qui l'a porté au sommet. Un tel parti se doit de disparaître. L'opposition fantomatique est tout aussi responsable de l'émergence du phénomène à talonnettes, son accession au pouvoir ne sera que continuité dans le changement . Une des images qui restera de ces deux dernières années est la rencontre amoureuse de notre président sous l'égide de Mickey et Donald à Marne la Vallée.
La classe politique française a touché le fond, les Français le savent. Tout peut arriver, il y a une carte à jouer pour une réforme radicale. Mais pour cela, il faut pousser tout le monde dehors.
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