Les délinquants de la parole

" Le procureur avait requis des peines allant de quatre mois de détention ferme à deux mois avec sursis, ainsi que des stages de citoyenneté à leurs frais pour ces « délinquants de la parole », à l’autre « bout de la chaîne » de l’enquête – toujours en cours – concernant la mort de Thomas." (sources )

 

L'article ne dit pas vraiment si les internautes ont délivré des fausses informations, c'est peut-être la forme qui dérangeait. Mais la formule  « délinquants de la parole » laisse planer un doute sur la liberté d'expression en France.  Mais bien sûr qu'il faut mettre un frein à toute tentative de justice expéditive et de comprimer la vindicte populaire, mais dans ce cadre là, il se pourrait que que la forme de compression de l'indignation et de la possibilité de la vengeance indifférenciée ne pourra tenir éternellement, il est probable qu'elle change de forme pour s'installer dans une forme un peu plus institutionnelle.