La question italienne aujourd'hui

"« La mia porta è sempre aperta. » Pierre Moscovici, le commissaire européen à l’économie l’a dit en italien, de peur, manifestement, que le message ne passe pas assez clairement à Rome : sa porte reste ouverte, il est tout à fait prêt à discuter."

En effet les tensions reprennent après les élections européennes, d'après le journal Le Monde les mouvements populistes sont contenus dans l"hémicycle du parlement européen, comme si cela avait encore une importance pour la suite de l'histoire. De toute façon on se demande comment un monsieur comme Moscovici peut avoir la moindre crédibilité aux yeux des italiens, il n'en a déjà pas aux yeux des français qui l'ont bien connu. Il en va de même pour Lagarde présidente du FMI qui n'arrête pas d'abreuver de ses conseils en politique économiques les pays qui sortent du cadre étroit de la vision qu'elle défend.

Enfin, pourquoi les italiens discuteraient avec Moscovici, ils ont l'exemple grec à côté d'eux qui montre bien où ces fameuses discussions mènent. Ainsi je suis curieux de voir émerger une nouvelle " monnaie " en Italie par l'intermédiaire de " titres interchangeables ". Le président italien qui est partisan de l'UE non démocratique a appelé un ministre des finances qui n'était pas issus de la majorité en Italie, il a un fait un choix contre l'avis des électeurs italiens. C'est d'ailleurs à cela que l'on reconnaît ceux qui se gargarisent de défendre les valeurs de l'union marchande européenne, ils font leur choix en oubliant ceux des électeurs, c'est un peu ce qui est arrivé en 2005 en France.

Commentaires

Articles les plus consultés