Un pied dans la campagne des européennes de 2019

J'ai regardé par hasard un discours électoral pour les européennes de notre président Macron, il disait en gros que l'histoire jugera ceux qui ne sont pas battus contre les discours violents, on voit bien le bilan que l'on peut tirer au bout de six mois de gilets jaunes. Tout le monde peut constater de quel côté se situe de le discours de violence, tout le monde a bien vu la violence en acte de la part du président et du gouvernement, comment ne pas penser que tous ces blessés et ces mutilés ne sont pas les victimes directes du président et de son équipe. C'est qui ont mené la politique qui a mené à ce mouvement de protestation, c'est eux qui ont mené la répression. Alors, nous avons déjà jugé de qu'il en est des discours de violence en 2018 et 2019, les historiens n'ont pas besoin d'un recul d'un siècle pour juger ce qui vient de se passer en matière de violence.

Il est assez drôle en fait de voir à quel vitesse le président reparle de Le Pen en arrivant aux élections européennes comme s'il ne s'était rien passé, je pense que cela sera dur de retourner dans l'ancien monde ripoliné par monsieur Macron, pour madame Le Pen non cela ne sera pas aisé mais elle part avec l'avantage de l'outsider depuis quarante ans si l'on veut  plaisanter un peu. Elle a des aides pour ainsi dire de taille, j'ai entendu l'anarchiste allemand Cohn Bendit nous dire qu'elle était soutenue par Trump et par Poutine, il ne manque plus que le grand Mikado et Satan en personne et la boucle est bouclée. J'ai de plus en plus de mal à comprendre ceux qui vont s'acharner à voter pour l'Union Européenne, c'est un projet irréformable et antidémocratique, il suffit de se rappeler de l'épisode de 2005.

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