Le socialisme hollandais en action

 Ploumanach










Bonjour chers lecteurs. Si vous avez bien suivi, les mesures d'austérité impulsées par Manuel Valls sont destinées à prendre aux salariés ce qu'il va donner aux patrons. L'allégement des charges patronales a un prix, et il faut équilibrer la balance budgétaire. Manuel Valls parie sur un sursaut de l'activité en diminuant le coût du travail, il se lance tête baissée dans la course du moins disant social, n'est-ce pas pour le moins original pour un socialiste. Entendu que l'on ne peut pas jouer sur une dévaluation monétaire, monsieur Valls n'aurait que l'arme de la baisse des salaires pour stimuler la croissance… j'en vois qui rit au fond, il ne va pas rire longtemps. J'entends aussi ici et là des accusations envers l'Allemagne qui ne jouerait pas le jeu. Mais bon restons sérieux, si tout cela ne marche pas, pourquoi rester dans l'Union Européenne, qui n'a d'union que le nom. Ne parlons même pas de l'ectoplasme qu'est un citoyen européen, encore un attrape couillon.  Le plus drôle, ce sont les députés socialistes qui pleurnichent que la politique économique de Valls n'est pas la bonne, mais qui vont sans doute voter les mesures proposées par le gouvernement en temps voulu. Ce sont de grands démocrates, il voulait le TCE, les Français ont dit non, ils leur ont fourgué un TCE allégé peu de temps plus tard. Mais comme dit, suivant certains la démocratie ce n'est pas la loi de la majorité. Pour le coup c'est Daniel Cohn Bendit qui le dit si bien, lui qui était pour le TCE.  Peu importe la majorité, ce sont les minorités qui comptent. Et effectivement, en France, c'est une minorité qui gouverne, élu par la minorité des électeurs. Et finalement je ne sais pour qui Gattaz a voté, si il a voté.