A suivre, à imiter…





Colline de Niederhausbergen.



«Nous travailleurs de l'Hôpital général de Kilkis, nous répondons à ce totalitarisme par la démocratie. Nous occupons l'hôpital public et le mettons sous notre contrôle direct et total. Dorénavant l’Hôpital général de Kilkis aura un gouvernement autonome et la seule autorité légitime pour prendre les décisions administratives sera l'Assemblée générale des  travailleurs.»
[ Source ]



Face au déni de démocratie à l'intérieur de l'Union Européenne, il était temps que les syndicats français se réveillent. C'était là un minimum syndical. Car ce qui ce qui est œuvre en Grèce, est également en œuvre en France. Et la seule solution pour les salariés français est de faire échos aux luttes des travailleurs grecs par des actions du même type. Les élections à venir, quelque soit le résultat, ne régleront rien. Mieux, sans réaction des travailleurs français, on peut considérer que ces derniers sont prêts à toutes les humiliations. C'est pourquoi, même si j'ai un regard critique quant à la réaction tardive des syndicats, je relaie l'information de la journée d'action du 29 février 2012. En espérant que celle-ci ne soit pas la dernière, avec ou sans syndicat. La farce n'a que trop durer. On remarquera, qu'une fois de plus, la CFDT traîne des pieds. Cette, organisation est un véritable boulet pour les travailleurs français, et cela depuis plus de vingt ans.

A mon humble avis, par l'intermédiaire de cette journée d'action il ne s'agira pas de résoudre les modalités de remboursement de la dette, ni de relancer la croissance . Il faudrait la prendre pour point de départ d'une contre-offensive générale face à l'armée des créanciers des professionnels de la politique. Ces derniers sont arrivés a un stade, où leur raison d'exister ne se justifie plus, du moins pour la majorité de la population. Les agents hospitaliers de l’Hôpital général de Kilkis nous montrent la voie. Je finissais par désespérer.


Pour finir voici une partie du texte de l'intersyndicale :


« Le projet de traité, élaboré sans véritable débat démocratique, qui sera à l’ordre du jour du Sommet européen de mars 2012 renforcerait l’austérité. Son principal objectif est de réduire au maximum les déficits publics quels qu’en soient les impacts sociaux. Il ne relancerait pas la croissance et ne résoudrait pas la crise de la dette souveraine.
Le besoin de gouvernance économique est utilisé dans beaucoup de pays pour justifier la mise en cause des systèmes de relations sociales et de négociations collectives, pour imposer une pression à la baisse sur les salaires, pour affaiblir la protection sociale, le droit de grève et privatiser les services publics.
Parce qu’il est contraire à l’Europe sociale que nous voulons, avec la CES, nous nous opposons à ce projet de traité. Nous avons besoin d’une nouvelle politique monétaire économique et sociale dans le cadre d’une gouvernance économique forte de la zone euro qui donne priorité aux politiques en faveur de la création d’emplois de qualité.
Pour une Europe sociale fondée sur la solidarité, la justice et la cohésion sociale, les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, UNSA s’engagent dans cette mobilisation en y impliquant largement tous les salariés, partout dans les entreprises et les administrations. Elles appellent à faire du 29 février une puissante journée d’actions passant notamment par des rassemblements et des manifestations interprofessionnelles.
(NB : La CFDT décidera lors de son conseil national des 14 et 15 février les modalités de son engagement dans cette mobilisation.)
Montreuil, le 9 février 2012 »
[ Source ]

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