Il faut que je lise le dernier livre d'André Orléan.




Auf Die Hangen . [ Niederhausbergen ]


Comment expliquer qu’on prête à un taux de 1% aux banques alors que l’Italie doit payer plus de 5% ?

Cette énorme injection d’argent montre que la Banque centrale aurait les moyens d’intervenir pour racheter de la dette. Mais non, dès qu’il s’agit de soutenir les États en difficulté, aussitôt nos dirigeants et économistes protestent : « Cela va faire de l’inflation, nous allons plomber les actifs de la BCE ». Mais, lorsqu’il s’agit des banques, on ne parle plus des risques inflationnistes, ou de solvabilité, on leur prête pour trois ans à 1%. Au final, on met les États endettés entre les mains des marchés financiers, qui vont fixer à leur guise le prix de leur aide : actuellement, pour 10 ans, 6,5% pour l’Italie et 5% pour l’Espagne. Les pays du Sud Européen se retrouvent condamnés à consacrer une part considérable de leurs recettes budgétaires au remboursement de leur dette, produisant une réduction drastique des dépenses publiques, dramatiques pour leur population. Beaucoup de citoyens s’étonnent de cette différence de traitement au profit de banques qui, par ailleurs, n’ont pas vu venir la crise des subprimes, ont montré une incompétence notoire, puis ont été sauvées par l’argent public. [ source ]

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