Locomotion



Champ du Feu.


« Les dirigeants de la SNCF et de Réseau Ferré de France (RFF), les deux entreprises publiques en charge des chemins de fer français, n'ont cessé de demander à l'État de débloquer un budget alloué à la rénovation du réseau. «Délabré», «vieillissant» s'alarmaient Guillaume Pepy, le président de la SNCF, et Hubert du Mesnil, celui de RFF - pour une fois d'accord. Un état qui obligeait les trains à ralentir sur certaines portions, entraînait des perturbations en cascade et nuisait à la ponctualité du service. Ce réseau «en lambeaux» ne permettait pas non plus de faire face à la croissance du trafic, évaluée à 30% d'ici à 2020. Difficile aussi dans ces conditions d'accueillir de nouveaux opérateurs ferroviaires et de leur réclamer des péages. » [ Source ]


Mais bien sûr, comme tout le monde l'aura compris, c'est encore le cochon de pauvre qui tressera la corde pour se pendre. Une fois de plus c'est socialisation des pertes et privatisation des bénéfices. On nous présente toujours l'ouverture des marchés publics comme une solutions à tous les maux de notre société. Mais curieusement, j'ai du à mal à croire que la multiplication des opérateurs dans le domaine ferroviaire va entraîner une ponctualité accrue des trains. Quant on sait qu'un caténaire défaillant en banlieue nord de paris entraîne un arrêt du TGV en Champagne, la question se pose de la remise en cause de la sécurité du mode de transport sur rails quand plusieurs concurrents se livrent à une guerre commerciale.

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