Steinkloz

Sur le Marlenberg.


Notre sympathique Grossmann déclare avec l'assurance propre à l'homme politique d'expérience : « la race des salauds n’est pas éteinte ». Voilà que une forte parole qui dénonce les dérives des sportifs qui se dopent. Il parle bien entendu des cyclistes du tour de France. Ces braves gars ne mettent que leur santé en jeu et donnent le mauvais exemple, certes. Mais en tant que cycliste du dimanche et pratiquant cols d'Alsace et petites bosses de l'Ackerland avec ma petite reine, je ne peux qu'être admiratif devant l'effort accompli de l'ensemble des participants à la compétition. Voilà que notre écrivain municipal fait passer le cycliste dopé du rang de victime à celui de salaud. Quelle belle collection de salauds dans le cyclisme, de Simpson à Pantini, n'est-il pas?
Pour moi le tour de France sera toujours ces paysages qui défilent à l'infini. Une cohorte bariolée s'échinant à pédaler sous tous les temps. Pédaler sous la pluie, rien de plus agréable dans un col. Mais parcourir 200 kilomètres sous une chaleur de plus de 30 degrés, je trouve cela inhumain. Mais on s'écarte du sujet. Je viens de découvrir que le mot salaud découle du francique salo qui signifiait "trouble", "pas net". Et au pied du Marlenberg, ancien lieu de villégiature de quelques rois francs, j'ai pensé au feuilleton trouble de l'été qui implique notre ancien premier ministre, notre ancien président de la république ainsi que notre actuel président : Clearstream. Alors? Qui est le salaud dans l'histoire? Personnellement, toute ma sympathie va monsieur de Villepin qui dit avoir agit pour le bien et la sécurité de l'Etat. J'ai tendance à le croire tant les manières du nouveau chef de l'Etat me paraîssent louches, plus épicier que Bonaparte ce Sarkozy. Je n'ai jamais pu le supporter, sa malheureuse adversaire encore moins. Et pour l'instant la seule chose positive que je mets au crédit du petit Nicolas, c'est l'anéantissement du parti socialiste. En disloquant son opposition factice, il supprime son meilleur allié. Elle est pas belle la dialectique.