Les trois grèves d'aujourd'hui…

Allemagne: nouvelles grèves d'avertissement à la Deutsche Bahn

Les cheminots allemands ont lancé de nouvelles grèves d'avertissement, au deuxième jours du conflit avec la direction de la Deutsche Bahn. Ce conflit a été déclenché par l'échec de négociations salariales ce week-end.

Ce mouvement touche principalement les grandes lignes, ainsi que le trafic régional à Berlin, Munich, Francfort et Stuttgart, a annoncé la Deutsche Bahn. Le syndicat des cheminots GDL a quant à lui parlé d'un arrêt quasiment généralisé. "Plus rien ne roule" à Berlin, Francfort, Munich, Hanovre et Dresde, selon un porte-parole.

La grève, qui devait durer jusque vers les 09h00, a perturbé le trafic avec la Suisse. Les trains de nuit en provenance d'Allemagne ont subi des retards, a indiqué un porte-parole des CFF. Les liaisons en direction de l'Allemagne circulent en revanche normalement.
(ats / 03 juillet 2007 09:01)





Grèves des Bouchers : Pénurie de viande ce matin


Les bouchers du district de Bamako ont déclenché hier dimanche une grève sauvage. Celle –ci est consécutive au communiqué du gouvernement relatif à la situation d’approvisionnement du pays en denrées de première nécessité.

Depuis quelques semaines les consommateurs ont constaté, en ce qui concerne la viande, une hausse des prix sur les marchés de Bamako et environs.

Cette hausse s’explique selon les autorités par l’insuffisance de bétail liée au manque d’aliment bétail dans le environs de Bamako.

Pour palier à cette situation, le gouvernement dans un communiqué a fixé de nouveaux prix pour permettre aux uns et aux autres d’acquérir à coût normal de la viande, le samedi 30 juin.
Cette mesure gouvernementale n’a pas été vue d’un bon oeil par les fournisseurs de viande aux ménages.

A la surprise de tous, les bouchers ont protesté contre la décision du gouvernement qui fixe le prix de la viande avec os à 1200 Frs le kg contre 1400F CFA et la viande sans os à 1400 Fcfa contre 1800Frs. En effet, les bouchers avaient unilatéralement augmenté les prix de la viande sans en informer qui de droit, comme si on se trouvait dans un pays sans loi.

Le gouvernement soucieux de la protection des consommateurs a pris à bras le corps cette question en octroyant une subvention pour l’achat et l’abattage du bétail…

En tous les cas, les consommateurs seront privés de viande pour quelques temps. Le prix de la volaille et du poisson risque de prendre l’ascenseur. Il n’existe aucune structure de contrôle du marché, malheureusement.

Tiémoko TRAORE



MAZADES. EN GRÈVE DEPUIS DÉBUT JUIN, LES RÉGISSEURS DE TOULOUSE SONT REMPLACÉS PAR DES INTERMITTENTS.
Des spectacles de fin d'année très compromis

Depuis début juin, un partie des régisseurs du théâtre des Mazades et de plusieurs centres culturels de Toulouse sont en grève (1). Cette situation paralyse fortement les spectacles de fin d'année des élèves : « C'est inadmissible, lance un bénévole. Tout le long de l'année, nous donnons beaucoup de temps et d'énergie pour mettre en place ces spectacles et ces annulations remettent tout en cause ».

Ces grèves perlées engagées par la CGT seraient dues, selon la mairie de Toulouse « à plusieurs agents mécontents de ne pas obtenir une nomination demandée mais non justifiée ». Afin de palier à la carence de cette catégorie de personnel, la ville a mis en place des intermittents chargés de les remplacer : « Dès qu'un mouvement de grève s'amorce, nous demandons à des régisseurs suppléants d'assurer les spectacles ».

Nathalie Metche est secrétaire de la CGT du personnel municipal. Elle donne une autre explication de ce mouvement de grève. D'emblée, elle précise : « Nous déposons tous les jours un préavis de grève. Les grèves perlées sont interdites dans la fonction publique ».

Cette grève est liée selon elle au blocage de la mairie de Toulouse qui refuse de créer des postes de contrôleurs, ce qui favoriserait le déroulement de carrière du personnel ainsi qu'une reconnaissance professionnelle.

Pour le moment douze salariés sont concernés par ce mouvement. « Les intermittents mis en place par la mairie ne sont d'ailleurs pas une bonne chose, reprend la secrétaire syndicale. Ils ne sont pas qualifiés pour gérer les problèmes, notamment en matière de sécurité ».

S.G

Sont aussi concernés l'espace Bonnefoy, St Cyprien et Henri Desbals.


Conclusion :


Zut alors! On sera privé de pestacle. On a vraiment pas de chance en France.