La Petite France de Sarkozy





L'autre berge de la Petite France à Strasbourg.


La Petite France, ancien quartier général de la chaude pisse et autres réjouissances. Sarkozy qui trouve que le travailleur français ne se prostitue pas assez, ou pardon, qu'il est trop cher. Il se trouve même des gars qui se faufilent entre les gardes du corps jusqu'à se mettre dans le champ de la caméra avec le bleu de travail pour glisser au candidat : « on voudrait travailler plus… ». Comme si on empêchait ce brave gars de bosser plus, comme si ce n'était pas Sarkozy et consort qui nous ont concocté l'annualisation du temps de travail. Belle invention! En effet! Comment gagner plus ? Il faudrait détaxer les heures supplémentaires, qu'il nous dit le Sarkozy, le travailleur pourrait effectuer autant d'heures qu'il le voudra… Il gagnera plus et l'Etat un peu moins. Les services publics réduiront la voilure, le privé prendra le relais. C'est ce qu'on appelle amorcer un cercle vertueux, et avec son petit pécule en plus, le prolo se paiera des officines privées pour des services qui étaient auparavant publics. C'est ça le "vertueux"! C'est comme ça qu'on va créer des emplois… Je trouve que c'est pas comme ça que Sarkosy va appâter le prolo. Le Pen par contre… avec son couplet sur le grand capital apatride… il marque des points, on sent qu'on va s'occuper de la question sociale… Mais bon tout cela, n'est pas neuf :

« Par l'exploitation du marché mondial, la bourgeoisie donne un caractère cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au grand désespoir des réactionnaires, elle a enlevé à l'industrie sa base nationale. Les vieilles industries nationales ont été détruites et le sont encore chaque jour. Elles sont supplantées par de nouvelles industries, dont l'adoption devient une question de vie ou de mort pour toutes les nations civilisées, industries qui n'emploient plus des matières premières indigènes, mais des matières premières venues des régions les plus lointaines, et dont les produits se consomment non seulement dans le pays même, mais dans toutes les parties du globe. »

Ce texte écrit il y a plus de 150 ans garde toute son actualité. Étonnant ce Marx tout de même!


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