Macron pousse le bouchon
Après la rencontre avec ses homologues Allemand et polonais le président Macron aurait a lâché quelques mots :
« Peut-être qu’à un moment donné – je ne le souhaite pas, n’en prendrai pas l’initiative – il faudra avoir des opérations sur le terrain, quelles qu’elles soient, pour contrer les forces russes »... « La force de la France, c’est que nous pouvons le faire », a-t-il ajouté.
Tout cela en soulignant que L'Allemagne est d'une grande prudence conformément à sa récente tradition et qu'elle est un peu empêchée, il ne le dit pas directement mais il laisse une fenêtre d'interprétation. Mais la question que je me pose est si nous sommes capables d'intervenir en Ukraine et que ce n'est pas notre président qui en prend l'initiative, qui prendra l'initiative? Est-ce une puissance étrangère qui prendra l'initiative d'envoyer nos troupes au sol? Voulait-il dire que la Russie ne reculant pas en Ukraine nous imposerai d'envoyer des troupes officiellement sur le terrain?
Le président Macron semble avoir du mal à définir précisément sa doctrine devant les Français. Ces derniers semblent être opposés dans leur immense majorité à un envoi officiel d'un contingent français en Ukraine. Il faut avouer qu'il n'ont pas tort de s'inquiéter. Déjà que les forces française ont dû quitter le Mali et le Niger sous Macron, ce dernier penserait-il sortir les forces russes d'Ukraine sans dommage pour la France? Et on ne parlera pas de l'incapacité à contrôler les opération trafiquants de drogue à l'arme de guerre sur le sol national.
Au final nous avons le choix entre deux grandes options, soit ces paroles ne sont là que pour occuper le terrain de la politique intérieure, soit quelque chose d'une intervention française est déjà dans les tuyaux et il nous pousse gentiment devant le fait accompli. Évidemment avec des intentions de votes aux européennes dignes d'un parti de seconde zone on sent bien qu'il y aura du vent dans les voiles.
Faut-il le rappeler, d'après Lemaire il nous faudrait quelques milliards d'économie, d'après les défenseurs de nos valeurs il nous faudrait quelques milliards pour l'Ukraine. Et les deux semblent parfaitement compatibles mon général.
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