C'est l'été, les réformes pleuvent !
Place de l’Etoile . [ Strasbourg ]
Hier, les députés ont voté la loi de modernisation de l'esclavage salarié. Merci! C'est un bond de cinquante ans en arrière. On voit que ce n'est plus la peine de compter sur les syndicats pour limiter la casse. car après avoir accompagner les réformes à la SNCF, les voilà qui se font insulter par monsieur Bruni. Car il paraîtrait que quand il y une grève en France, personne ne s'en aperçoit. Bien sûr, il ne faut voir dans cette fanfaronnade qu'un vœu pieux destiné à conjurer le réel. Il est évident que cette phrase est destinée à découragé le bon troupeau qui refuse de se mouvoir avec de si piètres bergers. Il est évident qu'avec le nombre de promesses non tenues, il sera difficile en France de ne pas s'apercevoir que monsieur Bruni n'est pas le président de tous les Français. Monsieur Bruni n'est que le représentant de la bourgeoisie. C'est avec de telles déclarations de guignol d'arrière boutique que l'on se rend compte à quel point le président se sent illégitime et défaillant. J'espère que ce triomphalisme de façade s'écroulera le plus vite possible. Le meilleur moyen d'en finir avec l'impudence affichée par monsieur Bruni, c'est une interruption rapide et définitive de son mandat. On pourra penser que cela n'est pas une solution en soi, et je suis d'accord, mais d'un autre côté cela mettra peut-être fin à un régime en bout de course et qui n'a plus rien de démocratique. Il suffit de se souvenir que monsieur Bruni voulait que les Irlandais revotent une deuxième fois sur le traité de Lisbonne, cela à peine quelques semaines après le résultat du scrutin. Pour le mari de Carla Bruni, la seule démocratie qui vaille c'est celle qui est de son avis, il appartient aux Français de le détromper rapidement.
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